Depuis la présentation de son programme sur la Piquouse de Rappel et des commentaires qui ont suivi, et suite à l’article sur la gestion de son personnel ici-même, Jean-Jacques Châtel fait un peu la gueule. Ainsi en début de semaine, une scène rapportée à votre coléoptère préféré traduisait bien l’humeur de l’édile.
Lundi donc, des employés communaux ont fait la mise sous pli des professions de foi des deux candidats mainvillois, sous l’œil averti de deux colistiers d’Anthony Blanc (M. Blanchard et M. Poussard). Ceux-ci ont eu la surprise de se voir saluer par le maire lorsqu’il est passé dans la salle où se déroulait la mise sous pli, tandis que ses employés n’ont pas eu droit à cette civilité. Ce qui au passage confirme ce que d’autres disent, à savoir qu’à Mainvilliers, il y a “peu de considération pour les employés” de la part d’un “maire peu avenant qui salue rarement sauf lorsqu’il a besoin d’eux”.
Mais avant d’être traité de vendu au patronat et à la droite, je tenais à rétablir l’équilibre en vous touchant deux mots sur la liste de son concurrent. En septième position sur la liste d’Anthony Blanc se trouve un certain Philippe Poussard, agent territorial de son état. Selon nos reporters et envoyés spéciaux, toujours très bien renseignés, ce monsieur est en fait policier municipal à Chartres, ce qui en soi ne constitue pas une infraction, et sympathisant du FN à ses heures perdues, ce qui en soi ne constitue pas une preuve de grande intelligence.
Et que dit ce monsieur Poussard ? En gros, que si sa tête de liste remportait la partie, on aurait enfin droit à une police municipale digne de ce nom, avec un renforcement des effectifs dû à un transfert de personnel de Chartres vers Mainvilliers, ce dont l’énergumène se vante ouvertement auprès de ses collègues chartrains, une possible mutualisation des moyens avec la ville centre…
Et pourquoi pas un bunker comme à Lucé ?
Le plus inquiétant pour les mainvillois, c’est que ce brave M. Poussard serait affecté à la circulation et à la sécurité, ce qui compte tenu du pédigrée du bonhomme, promet des soirées chaudes en banlieue.
Pour terminer, je reprends à mon compte les réserves qu’avait formulées le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), lequel avait émis des réserves sur ses capacités à exercer la fonction, considérant que celui-ci était “ingérable”.
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