C’est lui qui le dit, mais si tu n’es pas rappeur, style Caillera 28 Hall Star, ne le prends pas mal…
J’t’emmerde
Certains m’appellent le nettoyeur, mais j’opterai pour le fossoyeur, car j’aime remuer la merde
J’ai collé mes frelos avant de rentrer dans ce biz-go, alors pas besoin de poto
J’t’emmerde, j’t’emmerde, et j’t’emmerde
Et pour commencer, égratigner ceux qui soi-disant font danser
Tête à cloche, ou bien X sans nous pourraient pas becter
Te glisseraient leurs langues dans ta fente pour t’faire des mixtapes made in France, et quand tu va guincher, ramène tes guiboles rincées
Eh, y’a plus rien de français ! Alors monsieur DJ à la « one again », change de skeud
Et n’viens pas tu connais l’underground, t’es plutôt fashion, alors action, j’t’emmerde et j’t’emmerde
T’es marqué avec frelo, t’es pas Romano, mais en bikini avec Solo, ton pater, un tas de fric
Ça t’évite les rififis avec les schmits, des squats, t’en as que l’odeur, et rien d’un assassin
Enfance dorée, c’est l’hôpital qui se moque de la charité, shoote-toi, chouffe-toi dans une glace
Car c’que tu vois c’est dégueulasse. Eh re-noi, oups !, t’as rasé tes tifs, Babylone…
J’t’emmerde, j’t’emmerde et j’t’emmerde
Quant aux narvalos de la nation
Leaders qu’sur haut-parleur, sachez que le hip-hop
C’est pas seulement faire des gribouillis sur un muret
Et s’faire tâlter par les kakous de la ferro comme un furet
F.M.P., Fanfarons Mal habillés par une Pute
Encore un coup foireux comme le B.O.S.S., Boulet Organisé qui Suce et Sniffe
Authentik sur papelard, alors qu’ces deux là voulaient se rentrer dans le lard
Eh tout n’est pas si facile, et qu’est-ce que t’attends pour le foutre au feu et t’foutre au feu
Critique la soupe, mais faut les croûtons qui vont avec… Eh, et même si y’en à qu’un qui sort des briques
Et l’autre « Tos qui attend les 30 piges pour vendre du shit, c’est arrivé près de chez toi, ouais ma gueule
Carrément sous ton nez, l’argent pourrit les gens, c’est plus un sentiment
Hep, bien sûr j’vous emmerde ! J’t’emmerde, j’t’emmerde, et j’t’emmerde !
Joue les cakes, joue les « one again », joue les cons, j’reste concret, direct c’est la guerre
Joue les braves, joue celui qui sait, hein, mais t’omets, la vérité sur toi, moi, j’la connais
Joue les cakes, joue les « one again », joue les cons, j’reste concret, direct c’est la guerre
Joue les braves, joue celui qui sait, hein, mais t’omets, la vérité sur toi, moi, j’la connais
Ko-ssi-ty, rude boy, faut qu’il prenne une baffe pour qu’il comprenne… Pow ! Pow ! this is it, this is it !
Grande saucisse, parle si bien de ses sosies dans ses chansons, zguègue, seuf’, et pourtant il prend du côté pile
Y’en a qui ont l’emballage, mais pas le contenu. Et ce qui gigote dans ton calcif est aussi chétif que chez « Garbit ».
J’t’emmerde, j’t’emmerde, et j’t’emmerde
Honneur aux dames, la mygale ?
Non la tronchonneuse, avant de donner des leçons, regarde avec qui t’as fait un rejeton
Et si, si seulement t’avais pas baissé ton froc pour en arriver là
Eh ouais c’est vrai ce jour-là t’en avais pas, et si, avec des scies, malheureusement j’coupe du bois
J’t’emmerde, douze, et pas un cerveau, fallait qu’on revienne, quitte à collabo avec l’autre facho
J’en place une spéciale pour toi, Pierpoljako
J’sais pas chanter, mais j’sais bien ratonner
Car tatoué tu l’es encore, et v’là l’envers du décor, et le comble du raciste, c’est d’tringler c’qui l’rebute
J’t’emmerde, j’t’encule et j’t’emmerde
Rappelle-toi le mélancolique
Tu fais dans la purée Mousline, car pour un muslim, t’aurais dû déjà changer de blase
Ça sent le gaz, Allahou Akbar, la première qualité d’un muslim c’est d’être humble, et tu l’es pas
Et sache que la religion n’est pas un sprint, mais une course de fond
Alors, pense à ceux qui pratiquent depuis 20 ou 40 ans, et qui n’en font pas tout un boucan
Remarque, ils l’ont remarqué, tu s’ras pas une icône, et si seul, l’Être suprême juge
Alors la Sky — roulette, sacrilège, Bismillah, j’t’emmerde, j’t’emmerde et j’t’emmerde
Joue les cakes, joue les « one again », joue les cons, j’reste concret, direct c’est la guerre
Joue les braves, joue celui qui sait, ah, mais t’omets, la vérité sur toi, moi, j’la connais
Joue les cakes, joue les « one again », joue les cons, j’reste concret, direct c’est la guerre
Joue les braves, joue celui qui sait, hein, mais t’omets, la vérité sur toi, moi, j’la connais
Booba, Booba, mon petit ourson
Et nique sa mère la réinsertion, même pas renoi même pas rabza
Juste un jaune d’œuf mal ssé-ca
Terrain miné, tu défourailles à coups de popgun, Paris c’est pas Top Gun
N’aie pas l’zaheff, moi aussi j’écoute Polnareff, houhouhouhouhou, dans mes chiottes
J’ai pé-cho ton flow, et j’baise sur du Gilbert Bécaud
P’tain quelle rime de bâtard, mais, c’est qui qui jappe comme ça
Eh, plutôt timide pour un pitt, un épagneul sorti tout droit de la S.P.A.
Eh, t’aurais blasé le Mick Bacardi, ça t’aurait pas titillé, tu tapes un coup à gauche, tu tapes un coup à droite
Ça y est, v’là les super crew, bad badman mobile, chou on y comprend qu’dalle
Quant aux crocos, qui m’ont pompé « j’t’emmerde », sachez qu’on s’souvient du premier et pas du deuxième
Tchit Tchit
J’t’emmerde, la syphilis dans le rap ça fait bizarre
Et pour bronzer, je crois que t’as besoin d’une passoire, vu que je m’arrête pas là
Répète après moi
Ambiance scandale, danse de pédales, sentez bien la chaleur, dans ton cul
Marseille, ça pue, c’est sale, pas vrai ? Et ton art de rue est bien propre, tu brûles au soleil
Et 306 cab à paname solo sans cape sono, « street life », eh, c’est ça ma couille
Balance ta cendrillon du ghetto sur l’trottoir, la Fonky Family c’est fini
Et pour les pseudo indépendants, tous signés en maison de skeud
S.H.E.R.Y.O., ton rap d’immigrés à bon dos, tu défies p’t’être X‑Or, c’qui fera pas de toi un cador
King de la récup’ et sans réput’, ta révolution c’est Virgin, le pognon
On sait même pas si c’est un râteau ou un cageot, eh tu te prends pour le nombril du monde
Alors que t’en es que le trou du cul, continue l’impro
Tellement de trous de balle qui parlent de rue
À croire qu’c’est tous des S.D.F., mais y’en a pas bézef, en bref
MC Jean Gab’1, n’est pas une putain, retiens-le bien, j’te l’avais dit ma gueule, tin-tin-tin
J’t’emmerde, Mc Jean Gab’1 (Maxi CD, face B : Mec à l’Ancienne, 2003).
Pour les explications, c’est par ici !