La commission européenne va avoir à statuer sur trois colzas génétiquement modifiés. Une autorisation pour ces plantes génétiquement modifiées serait catastrophique.
Le colza a de toutes petites graines qui se disséminent partout (voir le cas du Japon, qui a du colza génétiquement modifié alors que la culture est interdite chez eux). La dormance de ces graines est d’une dizaine d’années et le colza croise avec des plantes sauvages (ravenelle par exemple). Le colza se comporte aussi comme une adventice et le fait d’être tolérant au Round Up lui confère évidemment un avantage incontestable en bord de route et autres.
Même la commission du génie biomoléculaire (CGB) s’est opposée à de telles autorisations ! Il y a donc urgence !
Des actions vont être proposées par les associations unies, mais d’ores et déjà, il est impératif de diffuser la pétition européenne. Avec 20000 signatures, nous pouvons demander un débat au parlement européen, et peser lourdement sur la décision de la commission. L’enjeu est de taille !
Frédéric Jacquemart (GIET), Alain Uguen (Cyber@cteurs), François Veillerette (MDRGF).
Monsieur le Président de la Commission Européenne,
L’agriculture européenne est à un tournant de son histoire : soit elle s’engage dans l’utilisation des cultures et élevages génétiquement modifiés, se mettant ainsi à la traîne (et à la merci) de l’Amérique du nord et de la Chine principalement, sans être capable de concurrencer ces puissances, ou bien, tout au contraire, elle affirme sa différence, s’appuyant sur son savoir-faire agronomique.
L’Europe dispose actuellement encore d’un atout majeur dans le secteur agricole : pouvoir produire des aliments sans OGM, ce qui n’est déjà plus le cas pour nos principaux concurrents, alors même que cette demande grandit de la part de consommateurs, y compris américains, de plus en plus inquiets des effets négatifs sur la santé et l’environnement qui commencent à être connus et publiés.
Nous demandons à notre gouvernement et aux instances européennes :
- - de préserver une Europe sans OGM, sachant qu’une décision inverse ne serait pas réversible en pratique ;
- - de développer la recherche agronomique dans le sens d’une agriculture durable et de qualité (réduction des pesticides, économie d’eau, etc.) pour pouvoir pleinement répondre à la demande du monde moderne.
Ceci implique notamment, dans l’immédiat, de ne pas constituer de fonds de garantie où les pollués seraient les payeurs et d’exiger des nouveaux pays entrant dans l’Europe Unie d’éradiquer préalablement leurs cultures OGM (décisions qui doivent être prises en 2006).
Faites signer et DIFFUSEZ à tous vos contacts la cyber@ction, et aussi à vos contacts européens francophones, anglais et espagnols.
Les textes des pétitions sont sur http://giet-info.org
Cette cyber@ction peut aussi être signée en ligne : Cyber@cteurs.
Par cette action, vous ferez connaître votre opinion au Président de la Commission Européenne et à Cyber@cteurs pour nous permettre d’évaluer l’impact de cette action.
Les Français peuvent adresser une copie au Premier Ministre : premier-ministre@premier-ministre.gouv.fr
- Pour les Belges : mail@premier.fgov.be
- Pour les Canadiens : pm@pm.gc.ca
- Pour les Suisses : uno@eda.admin.ch (Section ONU Département fédéral des affaires étrangères)
Les coordonnées des députés européens belges et français : Forum Cyber@acteurs.
Source : Cyber@cteurs.
Bilan de la Cyber@action (191) pour la préservation de l’agriculture d’Europe disponible en ligne à cette adresse.