Beauceron, bourgeois, bigot, que de préjugés à l’énoncé de ces trois mots… Parisien, tête de chien, tête de veau, c’est bien connu et ce n’est peut-être pas faux !
Pour ceux qui n’étaient pas au courant et pour celles qui arrivent en courant, ici c’est le coléoptère, avec sa radio qui prend l’air, le capricorne des maisons qui squatte ton salon…
On me reproche souvent mon côté casanier et mon sale caractère, c’est la face B de mon avatar connecté et ouvert ; “la tête plongé dans les documents”, parfois je prends “deux minutes de divertissement”… Cette citation comme un clin d’œil en direct d’Ézy, des Fabulations de Lafontanelle à des voisins de Mantes-la-Jolie, car comme les Express D, quand j’entre dans la place, c’est pour défourailler, comme dit l’autre tu m’aimes ou tu te casses, je n’en ai rien à brailler !
Cela fera bientôt quatre ans que j’écris au fil du temps, des fabulations de saisons, sans pression, sans raisons, juste à mettre la passion suffisante pour laisser une empreinte, dire en demi-teintes ce qui ne va pas quand comme moi tu viens d’en-bas. Et c’est peu dire que dans le deux-huit on n’aime pas ce genre de fuites… On est ici entre soi et ailleurs, connais pas ! Des gens du monde entier viennent à Chartres mais le chartrain, lui, ne bouge pas, car “terre ne ment pas”… Et ce n’est certainement pas demain qu’un urbain viendra y dicter sa loi ; que voulez-vous, c’est comme ça !
Ô Chartres, ô Cathédrale !
Chartres, c’est le Moyen-Âge à une heure de Paris, mais faut pas croire que c’est mieux à Ézy, chaque région a son lot de cons et j’en vois passer des bons, de ma fenêtre en Normandie, des cons de concours, des hors catégories, et parmi ces abrutis, disons que 53% ont voté Sarkozy… Lui, pas de doute, c’est leur chef, tant qu’ils ont de la maille sinon, le jugement suprême tombe comme une sanction, casse-toi pauvre con ! Le Nabot n’aime pas les prolos et encore moins les veaux… Et si tu lui serres la pogne et que tu t’essuies la main, attention fais pas le malin, toi, des cons, même en Savoie on en voit, et quand en cortège officiel ils se déplacent, là on se dit, à Chambéry le King est dans la place, poussez-vous pour le Nabot, c’est bientôt l’heure du show !
Mais il a beau monter sur l’estrade, jouer du coude et des talonnettes, nous faire des claquettes et comme un paon, faire la parade, il paraît que même la Bruni n’en a plus envie, peut-être le trouve-t-elle trop soupe au lait, un peu comme, mais moins que Benjamin Biolay…
Allez, fini pour aujourd’hui, des cons, place à la chanson, parce que, y’a quelqu’un qui m’a dit, on est samedi. Allez Léon, envoie la sauce, et montre-leur qui est le boss…
- Dans la vie, ne pas reconnaître son talent, c’est faciliter la réussite des médiocres.
J.Gabin dans Le Cave se Rebiffe 😉
Décidemment, non tu n’as pas changé… et ça fait drôlement du bien !
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