Selon Chartres Habitat, une vaste campagne d’information et de consultation serait en place sur le quartier de Beaulieu, mais dans les faits c’est bien moins vaste et moins consultatif.

Occasionnellement, l’office envoie des plaquettes publicitaires et autres “lettres d’information” sur le sujet, à la population locale.
Belle intention mais qui n’est pas suivie d’effet, puisque dans la totalité des cas, les calendriers des travaux fournis aux locataires sont uniquement prévisionnels, de même que les conséquences sur leurs loyers…
Toutes ces lettres affirment que les habitants seront “tenus régulièrement informés” de l’avancée de “la résidentialisation” sur leur secteur.
Dommage que ce ne soit pas appliqué.
Exemple avec le remplacement des fenêtres et des volets : pas de lettres, pas de prise de rendez-vous à l’avance, des ouvriers qui parlent un français approximatif et qui frappent aux portes le jour même, pas d’avis de passage si vous êtes absents…
Et en pareil cas, deviner qu’il vous faut prendre rendez-vous avec le proprio pour avoir accès à ce “grand confort” !
Dans le même genre, Chartres Habitat, plus pressé de détruire que de réhabiliter, affiche les permis de démolition totale sur les bâtiments avant que les derniers occupants ne les aient quittés.
Pour sûr, avec un placard d’un bon mètre carré, en vert sur la façade de l’immeuble (ça fait sans doute plus écolo…), le locataire réfractaire au départ est prévenu des intentions de son logeur…
À l’instar de son député-maire de Président, l’office n’est point loquace sur les questions qui fâchent !
Si on ne peut que déplorer le manque de communication et de transparence de notre bailleur social, on admirera sa propagande et sa détermination à “boboïser” Beaulieu, comme d’autres désespèrent Billancourt…
Il n’y a pas que Chartres Habitat qui agit comme ça il y a aussi l’OPAC