Je ne sais pas si vous avez déjà fait un tour sur l’Eurélien [note du 28/09/08 : ancien agrégateur du site mais qui n’est aujourd’hui plus disponible], mais grâce à cet outil que j’avais mis en place, j’ai rencontré mes voisins !
La roue tourne !
Certes pas ceux de mon palier, mais des jeunes et moins jeunes de mon quartier, de ma ville, de mon agglomération et même, de mon département… Enfin quand je dis mon département, c’est manière de parler car j’étais, je suis parisien, un banlieusard, qui plus est un marginal intellectuel et rien ne m’est plus étranger que la mentalité “franchouillarde” qui fait la triste réputation de l’Eure-et-Loir.
Arrête ou ma mère va tirer !
Mais ce n’est pas le sujet. Ou plutôt si, car franchement, ça me fait bien marrer tous ces blancs-becs ! Ces racailles de bacs à sable qui se la jouent caïds à longueur de skyblogs et qui n’alignent pas trois mots dans un français correct… À seize ans voire plus, il serait peut-être temps ! Mais bon, faut les comprendre : les gars habitent à la Madeleine alors tu vois, c’est chaud ! Ou non, même mieux, mieux encore que Beaulieu, il crèchent à la Banane, le quartier de la mort qui tue, pire que le Bronx à les écouter, la zone quoi… À côté, Bruxelles c’est du pipi de chat !
Plus dure sera la chute !
M’enfin, c’est ce qui se dit à M1V, parce qu’à Lucé, troisième ville du département, 60% de logements sociaux tout de même (si ça ramène pas des cas soc’ et des tarés, c’est à n’y plus rien comprendre !), pas loin de ressembler à Sarajevo en temps de guerre, on aurait plutôt tendance à prendre ces banlieusards de Mainvillois pour des lopettes perdues entre ville et campagne…
D. Classics
Ambiance ! Alors forcément, je ne parlerai pas des Castors, mon ex-cité où, excités à force de voir s’installer les étrangers, mes ex-voisins, grands supporteurs de Morland, ont cru à l’invasion comme en 40, quand d’autres, en voulant “faire la loi”, se croyaient simplement à Chinatown…
Les spécialistes
Je ne parlerai pas non plus de Châtenay-Malabry, de la Butte Rouge, MON quartier, celui où j’ai grandi trop vite le jour où j’y ai croisé cet enculé de pédophile.
Non, après ces quelques mots, je te laisse avec ce flow emprunté à mes influences musicales, franchement datées old school style festival, car je tenais à te préciser le fond de ma pensée : Je ne suis pas rappeur, mais mon labeur, de Chartres à Soweto, c’est jouer avec les mots. J’ai débarqué dans ta cité et, wesh Négro, je vais bientôt compter, dans ton ghetto !
“Je m’introduis sur la piste, observez la manière dont opère un spécialiste…”
“Mon style est posé… Je ne bluffe pas. Quand je prends place, comme Elkabbach, c’est pour oser. Mes mots rentrent dans ton crâne puis t’explosent comme la nausée !”
“Alors garde tes boniments, que peux-tu maintenant ? Je maitrise les éléments, je prends mon élan afin de m’élancer, balancer avec talent. J’assure sur toutes les pistes comme Vatanen… Domine la compétition comme le faisait Mc Laren…”
“Maintenant tu sais que je suis un tueur à gages comme Léon, me confonds dans tous les styles tel un caméléon. Mes paroles défouraillent en représailles comme un calibre. Comme Compaq, certains essaient de me suivre en vain… Ils veulent copier, photocopier comme des Xerox, putain !”
“J’ai trop de pêche, et rien ne m’empêche de te trouer comme une flèche. J’ai trop de rimes alors que certains sortent des antisèches. Wesh, les gars ! Écoutez cette phrase : qui ne progresse pas régresse donc petit à petit devient nase… Il faut peu de temps pour devenir old school, à la retraite avant l’heure, on jette ton disque et… Pool !”
Spéciale dédicace à Express D.
Big Up l’ami !