Alain Uguen et l’Association Cyber@cteurs ont rendu public hier le bilan des cyber@ctions du troisième trimestre 2006

Cyber@ction (185) : la guerre de l’ortie aura-t-elle lieu ?.
Plus de 5700 participants. “Ortie et Cie” : naissance d’un collectif* pour la défense et la promotion des produits naturels de protection des plantes !
Suite aux milliers de courriers de citoyens indignés par la loi d’orientation agricole 2006-11 parvenus aux Éditions de Terran, à RTL, à diverses associations dont Cyber@cteurs le 26 septembre 2006, un collectif de défense et de promotion des produits naturels, “Ortie et Cie”, s’est constitué pour exiger des pouvoirs publics qu’ils s’engagent à prendre des mesures fortes en faveur des produits naturels de protection des plantes.
La loi d’orientation agricole 2006-11 interdit la mise sur le marché, l’utilisation et la détention de produits phytosanitaires non homologués ainsi que la simple recommandation de ces mêmes produits. Si ces dispositions sont pertinentes pour les pesticides de synthèse, elles ne doivent pas s’appliquer en l’état pour les produits naturels — connus de longue date, fruits du savoir-faire paysan et qui n’ont jamais montré d’effet nocif pour l’homme et son environnement — que ce soit dans le cadre de leur commercialisation ou de leur fabrication pour son usage personnel.
Requête du collectif : surseoir aux dispositions de la LOA. En conséquence, les organisations concernées (associations, producteurs, consommateurs) réunies en collectif le 26 septembre 2006 à la Société nationale d’horticulture de France demandent aux ministres chargés de l’agriculture et de la consommation de surseoir à l’application, pour les substances naturelles, des dispositions des articles L. 253 – 1.-I. et L. 253 – 7 de la loi d’orientation agricole ou de tout autres textes de loi référant à ce dossier.
Requête du collectif : création d’un groupe de travail officiel. Parallèlement, elles demandent la mise en place d’un groupe de travail avec les acteurs concernés (producteurs, vendeurs, utilisateurs, consommateurs, écologistes, scientifiques, représentants de l’administration) sur la question des produits naturels afin d’aboutir à la mise en place de normes adaptées à la nature de ces produits, encadrant l’information et la mise sur le marché de ces produits. À cet égard, le ministère de l’agriculture serait inspiré de suivre l’exemple allemand qui permet l’existence d’une famille de produits naturels de plus de 190 de ces substances.
Le collectif : soutien, interpellation et vigilance. Le collectif, qui a pris pour nom “Ortie et Compagnie”, va également interpeler au plus vite les candidats aux élections présidentielles et législatives afin qu’ils se positionnent sur le sujet. “Ortie et Cie” apporte tout son soutien à Éric Petiot et restera vigilant sur les suites de cette affaire, ainsi que contre toute répression visant les promoteurs des produits naturels inquiétés par les services de l’État.
*Premiers membres déclarés du collectif et ayant adhéré à la charte : ACAP Accueil Paysan, Adéquations, Alliance Picardie, Amis de l’Ortie, Bio, Consom’acteurs, Biocoop, Botanic, Confédération Paysanne, Ecoproduits, Ecoute Nature, FNAB, Jardiniers de l’Oise, Section de Chantilly, La ferme du Goupil, L’Eau à la Bouche, Les Amis de la Terre, Les jardins naturels, MDRGF, Nature et Progrès, Objectifbio, PPP-HSE, Profertyl, Sté É. Petiot.
Cyber@ction (184) : Programme de développement rural.
1431 personnes ont participé.
Cyber@ction (182) : enquête publique EPR.
Le commissaire enquêteur vient de donner un avis favorable : 5 manifestations sont en préparation pour le 19 mars 2007.
Cyber@ction (155) : Appel pour la vérité sur l’assassinat du juge Borrel.
Voir l’article du journal Le Monde (édition abonnés) “Affaire Borrel : deux mandats d’arrêt contre des personnalités djiboutiennes”.
Onze ans après la découverte du corps calciné du juge français Bernard Borrel dans un ravin, le 19 octobre 1995, à 80 kilomètres de Djibouti-ville, la cour d’appel de Versailles a délivré deux mandats d’arrêt contre le procureur de la République et le chef des services secrets de Djibouti, Djama Souleiman Ali et Hassan Said Khaireh. “C’est une avancée plus que considérable dans ce dossier”, s’est réjoui Olivier Morice, l’un des avocats d’Élisabeth Borrel. Pour la veuve du magistrat français, le pouvoir djiboutien est le commanditaire de l’assassinat de son mari. Elle n’a jamais cru à la version officielle, selon laquelle celui-ci se serait suicidé.
Cyber@ction (52) : Ingrid Bétancourt.
Voir l’article du journal Libération “Un grand pas vers la libération d’Ingrid Bétancourt”.
Olivier Roubi, représentant à Paris de la Fédération internationale des comités Ingrid Bétancourt, réagit aux propositions des Forces armées révolutionnaires de Colombie qui détiennent Ingrid Bétancourt depuis 2002.
Source : Cyber@cteurs