Aujourd’hui je l’ai mauvaise, et comme toujours dans ces cas-là, je cause plus, je flingue ! Ma cible en l’occurrence est toute trouvée puisque c’est mon banquier ! Celui-là, je l’avais dans mon viseur depuis un moment…
Enfin, banquier est un grand mot pour la brèle qui gère mon compte, lequel s’excusera piteusement quand je déboulerai dans son bureau que, malheureusement il n’est que conseiller financier, que de toute façon c’est l’ordinateur qui gère tout, bref qu’il est payé à rien foutre à part vendre une assurance à la con, pour protéger du vol le porteur de carte bleue qui a le mauvais goût, lui, de n’en point vouloir car il n’a pour seul moyen de paiement qu’une Réalys Electron, héritage du temps où, interdit bancaire, il était…
D’ailleurs dans l’héritage se trouvait aussi un découvert NON-autorisé, que même après cinq ans de bagne économique et avec un niveau de vie bien en-dessous du seuil de pauvreté, ledit manant préfère garder pour avoir la satisfaction de ne pas vivre à crédit comme tous ces connards endettés jusqu’au cou par les crédits à la consommation.
Cons, sommation, consommez ! Tous des brèles !
Mon banquier donc ! À ne pas confondre avec le gars au vélo jaune qui m’amène la mauvaise nouvelle de son employeur… J’ai été facteur et c’est en un même lieu, deux mondes différents. Non je parle de l’autre, celui qui vous tape de 8 € de frais pour prélèvement impayé, lequel concerne une facture de 58 € rejetée alors que vous en aviez 400 sur le compte… Ce genre de bâtard qui vous voyant à terre, n’hésiterais pas à vous faire les poches avant d’aller se plaindre de votre attitude agressive à son égard !
La banque postale, soit ! La bande de squales aurait été plus approprié…
Déjà la société générale, la BNP et feu le crédit lyonnais (entre autres, soyons généreux à défaut d’être riches…) savaient s’y prendre pour détrousser le péquin en lui fourguant, par exemple (réel et vécu) et comme un service qu’on vous rend, un découvert mensuel autorisé de 1500 € quand, livreur de pizza à 25 heures la semaine, vous n’en touchez dans les grands mois que 500…
Mais débarrassé du sceau infâme de l’interdit bancaire, vous êtes-vous dit naïvement, je suis un client comme les autres… Que nenni !
Pauvre tu es, pauvre tu resteras, de toute façon c’est bien connu on ne prête qu’aux riches. Aux autres on demande de bien vouloir raquer sans broncher. Sauf que là, ça ne passe plus. La première fois j’ai tiqué et j’ai porté réclamation, la deuxième j’ai vu rouge et n’ai pas plus eu, ni satisfaction ni remboursement, cette fois-ci les comptables à deux francs qui se la racontent Lazard ou Rotschild sont bons pour une plainte avec demande de dommages-intérêts pour le préjudice subi.
On veut bien être pauvre et le rester pour servir de repère aux riches, qui sinon ne sauraient pas qu’ils le sont, mais être pauvre et pris pour un con, ça fait beaucoup quand même…
C’est du vécu : moi pareil. si tu veux, j’ai les coordonnées de Pirerre Ségura, le médiateur national, 44 rue Vaugirard à Paris. Il y a un mépris du client que la Poste veut pendre au privé pour faire style banque : cochon de payant, point barre. Insupportable. J’ai déjà eu droit aux flics parce que ces braves gens avaient peur de donner des explications et que je faisais du scandale dans une agence, bref que j’expliquais que l’héritage de l’heureux temps du Petit Tranvail Tranquile était toujours incrusté dans la mémoire morte de ces malheureux non-travailleurs au service surtout pas du public. Que salutaire est ton courrouc coucou comme disait maitre Desproges !
Un beau costard de banquier à peine boudinant…