Il était une fois un fils à grand-tonton, feu président de la région, fils également de tonton, ci-devant sénateur des environs, il était donc une fois un jeune plein d’ambition, qui par orgueil et dans l’excitation, un peu aussi par tradition, se dit, je miserais bien sur Gorges plutôt que sur Farion.
Mais mal en prit au jeune garçon qui, oubliant ses leçons de droit comme de raison, se photographia avec moult larrons et dans force positions, en tous lieux et à toute occasion, à mesure que son champion trouvait fallacieusement dans l’opinion comme un aveu d’approbation de sa vision, de ses options comme de son action, tant et si bien qu’il en perdit toute perception. Arrivé au pied des marches du palais de la nation, grisé par sa fonction et sa facile ascension, il ne put s’empêcher, en jambes et dans la cour, de faire des ronds.
Paul Baudinet nous fait la leçon
Mais, même au salon et en talons, bien présenter son pompon ne veut pas dire être bon. Et à suivre sans réflexion, dans une admiration béate et sans fond, le vainqueur d’une élection sans se poser de question, on offense sa raison pour se vautrer dans la passion, jusqu’à en perdre la direction. Quand le mentor en vint, d’arrogances en obstinations, à perdre cette élection, le jeune garçon ne fit alors qu’un bond et sur son blog, d’un mauvais ton, se mit en tête d’y faire la leçon aux électeurs de sa circonscription, tant et si fort qu’il passa… pour un con.
Ce qui n’est ni mortel, ni très bon, quand dans l’Histoire on souhaite inscrire son nom.
Voilà la triste morale de la fabulation du baudet qui brille et du bourrin qui sombre, librement inspirée de la vie de Paul Baudinet, dont la petite histoire retiendra qu’il fût un âne discipliné qui par orgueil et ambition, on n’ose pas dire par tradition, misa sur un mauvais bourrin plutôt que sur un bon…
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