Il n’y a qu’à voir le marché de Chartres, place Billard, un samedi matin. Avant tout des vendeurs à la pelle, « qui veut des poireaux », à chaque extrémité des vendeurs et des oignons, y sont pas beaux mes oignons ?
Impossible, vraiment, d’éviter les marchands, les passants, les ambulants, les charlatans et les chalands, papotant dans un joyeux boucan du beau temps et des derniers cancans à deux mètres d’un étal de merlans sous l’œil désabusé des commerçants…
Partout en effet, le vendeur en veut à votre argent. Prêt pour cela à vous vendre du vent… Alors pour éviter l’agression commerciale, sitôt les provisions faites, on rase les murs et entre deux rodéos de chariots, en courant on s’arrache du rang…
Ça, c’est au marché, mais le vendeur-aux-produits-miracles-qu’il-vous-faut, absolument, sévit aussi dans le commerce “réel” et en ligne. C’est d’ailleurs sa seule façon d’exister : vendre et pour cela haranguer, communiquer, valoriser, exagérer mais en aucun cas vrai parler…
Reste que le vendeur est parfois un acheteur et qu’il devrait savoir…
11. Les personnes dans un marché en réseau ont compris qu’elles obtiennent des informations et une aide bien meilleures, les unes des autres que des vendeurs. Autant pour la rhétorique corporatiste que pour ce qui est d’ajouter de la valeur à des produits de base.
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8. Les gens se parlent entre eux d’une puissante nouvelle façon : Le Manifeste des évidences (8)
9. Les conversations en réseau permettent à de puissantes nouvelles formes d’organisation sociale et d’échange de connaissance, d’émerger : Le Manifeste des évidences (9)
10. La participation à un marché en réseau change les gens fondamentalement : Le Manifeste des évidences (10)
2 réflexions sur « Le Manifeste des évidences (11) »