J’actualise mon plan de financement et mon plan d’affaires le 12 mars prochain, vers Bailleau-L’Êvèque. Demain, je suis à Nogent-le-Rotrou pour rencontrer un conseiller de la boutique de gestion d’Eure-et-Loir. Ce matin même, histoire de faire connaissance avec mes futurs interlocuteurs, je rencontrais par ailleurs l’assistante sociale du secteur de Mainvilliers, à qui j’apprenais l’existence d’une formation à la création d’entreprise, à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Eure-et-Loir…
Donc, plus que quatre-vingts billets pour cette série d’auto promotion sur le thème « moi, moi-même et en personne »… mais plus que trente-trois jours avant le démarrage. Décollage prévu le 1er avril. Et non, ce n’est pas « un brochet de soixante-quinze centimètres »… (private joke)
Ce billet étant d’une platitude navrante sur la banalité du quotidien d’un chômeur de longue durée, expulsé de son logement mais créateur de sa propre entreprise, je me dis à sa relecture que je ferais mieux de concocter une plaquette de présentation de ma boite avec des jolies couleurs appelant à l’exotisme, histoire d’attirer le chaland, au lieu de faire des phrases à la Proust… Vite, vite, se dépêcher d’engranger, avant d’être démodé !
Parce qu’être patron et faire son beurre aujourd’hui, ce n’est pas une sinécure, rendez-vous compte…
15. Dans quelques années à peine, l’actuelle voix homogène des affaires — le son des rapports de mission et des brochures — semblera aussi forcée et artificielle que le langage du 18e siècle à la cour de France.
Envie de manifester vos évidences ?
Suivez le Cluetrain Manifesto et lisez les billets précédents :
12. Les marchés connectés en savent plus que les entreprises sur leurs propres produits.
13. Ce qui se passe dans les marchés, se passe également parmi les employés.
14. Pour leurs audiences en ligne, les entreprises sonnent creuses, plates et littéralement inhumaines.
2 réflexions sur « Le Manifeste des évidences (15) »