J’ai la prétention de croire mon activité utile à la société et répondant à certains de ses besoins. Certes pas ses plus futiles ou plus voyants, mais ses besoins tout de même. Cependant, à voir la résistance qui s’oppose à moi, j’en suis surtout à me demander : mais ai-je vraiment besoin de la société ?
En conséquence, à quoi bon m’accrocher de manière pathétique à un système branlant tenu par des brèles ? Autant tout envoyer bouler, la vie d’ermite ne me dérange pas !
Au moins éviterais-je les ricanements et les sourires sous cape que feignent d’ignorer ceux qui, parvenus aux manettes d’on ne sait trop quel engin, se croient surpuissants dans leurs entreprises et maîtres sur leurs marchés jusqu’à la chute programmée, attendue même car…
20. Les entreprises doivent réaliser que les marchés rient beaucoup. D’elles.
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Suivez le Cluetrain Manifesto et lisez les billets précédents :
17. Les entreprises qui supposent que les marchés en ligne sont les mêmes marchés que ceux qui regardaient leur publicité à la télévision, se moquent d’elles-mêmes.
18. Les entreprises qui ne comprennent pas que leurs marchés sont désormais un réseau d’individus à individus, plus intelligents par conséquence et très impliqués dans un dialogue, passent à côté de leur meilleure chance.
19. Les sociétés peuvent désormais communiquer directement avec leur clientèle. Si elles passent à côté, cela pourrait être leur dernière chance.
2 réflexions sur « Le Manifeste des évidences (20) »