C’est un peu la synthèse des socialos : parfois un petit dessin vaut mieux qu’un gros commentaire…
Sans mauvais jeu de mots pour l’illustrateur de ces deux dessins parus dans Marianne (n° 493 du 30 septembre au 6 octobre 2006, pages 8 et 9), on ne peut mieux résumer la situation au parti socialiste en ce début de campagne présidentielle…
Les socialos, winners de la loose !
La légende se trouve peut-être aux pages 32 et 33 du même exemplaire, intitulée “Guerre des éléphants au PS, symptômes d’une folie suicidaire” (par Daniel Bernard). Et l’explication, dans le corps de l’article… Extraits :
“(…) Ainsi va le PS à huit mois d’une élection présidentielle prometteuse : jamais l’alternance n’a été aussi crédible, et jamais les aigreurs et les détestations n’ont a ce point menacé sa victoire ! D’un coup surgissent les débats masqués depuis 2002.
À contretemps, au moment où il faudrait étriller le candidat de l’UMP, le PS voudrait trancher, précipitamment, les controverses enfouies depuis le 21 avril 2002 au nom d’un mythique “rassemblement des socialistes”.
La redistribution des richesses et le pouvoir d’achat, le rôle de l’État face à la mondialisation, la rénovation des institutions, la sécurité, la décentralisation ou encore, sur un autre plan, la stratégie électorale : le fameux “projet socialiste” reste flou. (…)”
Source : Guerre des éléphants au PS, symptômes d’une folie suicidaire, Daniel Bernard, Marianne, n° 493 du 30 septembre au 6 octobre 2006, pages 32 et 33.
Illustrations : Gros, Marianne, n° 493 du 30 septembre au 6 octobre 2006, pages 8 et 9