L’intégrité étant une donnée à géométrie variable à l’UMP, certains et certaines disant qu’on ne les y reprendraient plus, prennent leurs distances à l’approche des municipales et de la déconfiture annoncée…
Monsieur Leliard,
Certains de vos colistiers s’interrogent sur mon départ et comme je suis à l’instigation de certaines adhésions, vous permettez que j’apporte quelques précisions.
Depuis 2 ans, nous avons mis en place un projet de candidature aux élections cantonales partielles de 2006. N’ayant pu vous affirmer face à certains détracteurs, vous avez baissé les bras.
Ce fut votre première erreur.
Nous avons continué dans le but de préparer les municipales aujourd’hui toutes proches. Mais lorsque vous avez déroulé le tapis rouge à des personnes que nous n’attendions pas et que vous-même n’appréciez guère auparavant ; j’ai douté d’une bonne cohésion.
Car dès les premières réunions, le ton était donné, vos nouveaux collaborateurs ignorants de tout, savaient tout. Alors qu’ils conseillaient de ménager les équipes adverses, ils fustigeaient l’équipe municipale actuelle.
Les victimes étaient inculpées !
Pendant 7 ans, j’ai côtoyé des gens avec ce comportement accusateur. J’ai donc de l’expérience dans ce domaine et revivre cela est inacceptable.
Je n’ai pas à rougir d’un mandat qui n’a pas été totalement positif, mais ce n’est pas à vos nouveaux amis d’en juger, surtout pas !…
J’ai un bon sens qui vous manque tant, que vous n’avez pas été réactif alors que votre position de manager vous imposait d’intervenir.
De plus j’apprends qu’un de vos colistiers rencontre également des problèmes. C’est donc un comportement habituel chez vous. Vous délaissez les amitiés comme les compétences pour satisfaire vos ambitions.
Car les instances politiques départementales après de vils calculs, ont choisi de vous utiliser pour mieux s’affirmer sur un terrain incertain pour eux. Pour vous c’était trop d’honneur. Quelle fierté que d’être soutenu par quelques parlementaires soucieux de faire le choix des grands électeurs, mais ne vous épaulent que du bout des lèvres.
Cela ne se fait pas sans compromission et un certain ancien maire, excellait dans ce genre de manipulation.
J’étais prête à vous soutenir pour réaliser un parcours sans faille, dans l’intérêt des Lucéens. Mais vous me semblez bien loin de ces conditions si terre à terre.
C’est votre choix ! « Il faut vivre le pire pour sélectionner le meilleur ».
Quel maire serez-vous ??? Courage aux 29 colistiers.
Monique Hardonnière, Lucé, le 21 février 2008.