“La compassion est le propre des âmes habitées par un besoin de charité. (…) Une justice qui tue n’est jamais juste.”
Alors que le sénateur des Hauts-de-Seine pouvait ainsi commenter l’abolition de la peine de mort en France, dont on célébrait hier les 25 ans, à l’autre bout de l’Europe, le discours était tout autre :
“Une balle dans la tête est le moyen le plus simple et le plus naturel de résoudre n’importe quel conflit, si simple soit-il.”
Extrait du livre d’Anna Politkovskaïa, Tchétchénie : le déshonneur russe (p. 18), cette phrase apparaît aujourd’hui comme prémonitoire, après l’assassinat de la journaliste, grand reporter pour le journal indépendant Novaïa Gazeta.
Alors que la liberté d’expression est menacée par la montée des fanatismes et extrémismes, de tous bords et de toutes sortes, il faut rendre hommage à cette femme qui se battait pour une exigence de vérité au péril de sa vie.
La cause humaniste (“droit-de-l’hommiste”, diront certains) a perdu une combattante…
Anna Politkovskaïa “a reçu au Danemark, en février 2003, le prix du Journalisme et de la Démocratie, décerné par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)”, mais même les plus hautes distinctions ne protègent pas des balles…
Y’a des balles dans la tête qui se perdent… On se demande même s’il y a une tête…
Bonjour j’ai été durement frappé par la mort cette combattante pour la verité et les droits de l’homme . J’adresse mes condoléances à tous ses proches et dit à haute et intelligible voix “NON AUX CRIMES ORGANISÉS ET A LA VIOLENCE” “VIVE LA RUSSIE LIBRE ET DEMOCRATIQUE”