Il aura fallu attendre la dernière page, mais cet article-là était le bienvenu ! La religion du fric est tout aussi intolérable, pour un laïcard de ma sorte, que la plupart des fanatismes liés aux “livres saints”…
Dans l’Écho du week-end, on apprenait donc que Claire, ancienne élève de l’école de hautes études commerciales (Edhec) de Lille, préférait démissionner et persévérer dans sa volonté de concilier sa “quête de sens avec un emploi qui [lui] permette d’utiliser [ses] compétences” plutôt que s’enrichir sans gène dans une fonction qui “manquait énormément de sens pour [elle]”.
A l’instar de Franck et Antoine, de plus en plus de diplômés des grandes écoles délaissent les salaires dorés sur tranche que leur proposent les entreprises qui les sollicitent à la sortie de leur études, pour se tourner vers des carrières moins rémunératrices mais nettement plus porteuses de sens.
Gageons que ceux-là seront d’un secours précieux dans la nouvelle économie, celle qui replace l’humain au centre et non plus en périphérie, celle qui en fait un atout plus qu’une variable d’ajustement.
Lors d’une formation à la création d’entreprise à la chambre de commerce et d’industrie d’Eure-et-Loir, j’avais déjà goûté à la vulgate libérale qui vous apprend comment faire de juteux bénéfices et n’en déclarer aucun, et j’étais reparti avec mes projets solidaires sous le bras. Je n’étais pas le seul…
Mais maintenant, nous sommes de plus en plus nombreux !
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.