21 octobre 2007, le calendrier de la F1 affiche à cette date la finale du championnat au Brésil. L’autodrome Jose Carlos Pace que nous appelons surtout le circuit d’Interlagos arbitrera l’ultime match pour le trophée de l’année. Qui sera champion du monde des pilotes 2007 ?

Certains vous diront que Lewis Hamilton est trop jeune pour être sacré et qu’il cèdera à la pression de son plus féroce adversaire, Fernando Alonso. L’Espagnol reste sur deux titres consécutifs, le troisième est-il à sa portée ?
Ne dit-on pas « jamais deux sans trois » dans la langue de Rabelais ? Probablement, mais le seul proverbe que nous voudrions retenir ce weekend est celui-ci : « Qu’importe le flacon, pourvu qu’il y ait l’ivresse ! ».
Messieurs, vous voici au pays de la fête, du football et du Dieu Senna : offrez le plus beau des spectacles au public pauliste grand connaisseur de sport automobile. L’accueil sera chaleureux en accord avec les coutumes du peuple de Lula. Interlagos n’est pas un circuit des plus intéressants : il est rustique, la sécurité y est discutable, les pilotes tournent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et pour finir c’est une piste extrêmement bosselée.
L’ambiance y est, sans aucun doute, plus appréciable que l’autodrome en lui-même mais ce rendez-vous reste un incontournable de la saison. À l’issue du grand prix, champagne et danses brésiliennes attendront le petit monde de la F1. Tous célèbreront le début des vacances et la fin d’une année particulièrement mouvementée.
Le héros 2007 pour São Paulo ne sera peut-être pas le nouveau roi mais l’exceptionnel Felipe Massa qui a démontré tout son talent lors des dix-sept épreuves du championnat. Bravo Felipe, qui, sans l’effet de la malchance, aurait pu prétendre au trône.
En tant que passionné de F1, le public sud-américain soulignera la jolie progression de Nico Rosberg, de Heikki Kovalainen dès la mi-saison et le parcours tumultueux de ce pauvre Fernando Alonso. Délaissé par son équipe, malmené par son partenaire Lewis Hamilton et critiqué par Niki Lauda, l’Espagnol se devait de réagir. Le « Conquistador » est revenu pour assurer à sa cour que le royaume serait toujours en sa possession à l’arrivée du 21 octobre…
Quoiqu’il en soit, nous espérons que la bataille sera intense et les rebondissements dignes de l’édition 2006 ! Laissons à présent les princes de l’asphalte reprendre les commandes et livrer une course de toute beauté.
Silene e placê auê sapecação !…
Légende photo : Autodromo Jose Carlos Pace, main straight and controle tower, par Morio (20 Mai 2006, São Paulo, Brésil)