Six ans déjà, depuis le dernier billet de cette série consacrée à l’entreprise ! Et c’est peu de dire que l’eau a coulé sous les ponts. Un article ne suffira donc pas pour vous raconter comment j’ai développé mon cabinet d’écrivain public. De plus, je suis loin d’avoir la force de frappe d’une agence de communication et ne suis pas un expert des relations publiques. Mon truc, c’est d’être invisible… D’ailleurs, moins on me voit, et plus mon travail est de qualité.
Cela faisait une paie, depuis que j’écris, que je n’avais repris cette série d’évidences, afin de retenir encore un peu celles et ceux qui me lisent. C’est qu’entre temps, il m’a fallu créer mon cabinet d’écrivain public, développer l’ensemble de mes services et prestations et organiser ma comptabilité, jouer le commercial et le banquier, endosser les rôles de secrétaire et de préposé à la machine à café, développer la relation client… Bref, tout faire, tout seul !
Je serais bien en peine, depuis que j’écris, de savoir ce qui retient celles et ceux qui me lisent. Ce qui intéresse les uns dérange les autres, et se positionner attire souvent autant amis qu’ennemis. Cela devient une gageure lorsqu’il s’agit d’intéresser l’un avec les mots de l’autre et c’est dans ce positionnement, sur une ligne médiane, que pourrait se trouver la clé et toute la difficulté.
Un « pro » est avant tout un être vivant, fait de chair et de sang, de passions et de haines. C’est ainsi que va la nature humaine. Mais dans la jungle commerciale, le pro est un animal à l’affût, en quête de proies nommées cœurs de cible, sur un territoire idéal appelé zone de chalandise et qu’il considère comme sa chasse gardée. Pour voir avant la virgule s’accumuler les zéros, souvent le pro montre les crocs…
Les Raisons de l’Ire « Les Fabulations de Lafontanelle »
Salut et bienvenue à toi, cher insecte ! Je manquerais à la politesse la plus élémentaire si je ne te souhaitais un agréable séjour dans ma galerie virtuelle. En préambule, je tiens tout de même à te prévenir car je ne vois que trois solutions à ton arrivée improvisée sur mon terrain de jeux.
Qui est Lafontanelle ?
Tu as cliqué sur l’image d’un Hylotrupes bajulus, plus communément appelé Capricorne des maisons, en pensant trouver la solution à l’invasion de coléoptères qui pourrissent la charpente de ta toiture et vivent à demeure dans ta bibliothèque… Désolé, mais là vraiment, je ne peux rien pour toi !
Tu as tapé volontairement l’adresse de ce site et plus encore, prévoyant face à la montée d’Alzheimer, tu l’as déjà enregistrée dans tes favoris. Je ne parle pas de l’inconscient malheureux, ni même du malheureux inconscient qui en a fait sa page d’accueil… Ne cherche plus d’excuses pour repartir et sois raisonnable : considère ton cas comme définitivement perdu !
Tu viens malheureusement d’atterrir sur cette page par le plus pur des hasards et te demandes donc vraiment ce que tu fais là… Dans ce cas, il est de mon devoir de t’avertir que les requêtes mal formulées dans les moteurs de recherche peuvent parfois conduire au pire. Il te reste peut-être une chance de ne pas être collé aux ptères !
Hylotrupes bajulus, de face les soirs de pleine lune
Passées ces précautions d’usage, venons-en maintenant au mode d’emploi. Nous sommes tous un peu schizophrènes et se prendre pour un coléoptère est finalement un moindre mal. Accessoirement cet espace me sert aussi de plateforme d’autoformation. En conséquence, TUNEPEUXPAS repartir sans laisser ton commentaire, voter pour un article, spammer ma messagerie pour un bug imaginaire ou cracher sur l’écran, bref, t’exprimer.
Qui est Lafontanelle ?
De cœur parisien littéraire D’adoption eurélien vert Dans la blogosphère Dépose quelques vers
Lafontanelle
Bienvenue sur les Fabulations de Lafontanelle et dans le club très fermé de la secte des insectes. Bonne lecture et au plaisir de te lire.
L’évidence du jour, c’est qu’il aura fallu presque un an pour que je reprenne cet atelier d’écriture personnelle, accaparé que j’étais par la concrétisation de ma petite entreprise. Peut-être ai-je manqué d’humilité. Sans doute me prenais-je trop au sérieux, vu la légèreté et le manque de professionnalisme observés chez mes interlocuteurs, lesquels m’ont définitivement convaincu que la Beauce chartraine n’est pas une terre fertile pour les projets ambitieux…
Au fond, ce qui est vrai pour une entreprise l’est tout autant pour une administration. Il ne s’agit, dans les deux cas, que d’une collectivité, ici publique et là privée. On pourrait même dire que ce qui se passe dans les administrations se passe aussi dans les entreprises, ici des choix de gestion qui laissent les salariés sur le carreau, là des abus de procédures qui poussent les citoyens dans le caniveau.