22 ! La relève se précise !

Après les trois pre­mières cours­es de l’an­née, la phy­s­ionomie du cham­pi­onnat 2007 de F1 se pré­cise et on com­mence à y voir plus clair quant aux écuries et aux pilotes qui joueront les pre­miers rôles.

f1-rally.jpgCe week­end le Grand Prix de Bahreïn a été le théâtre d’une empoignade mécanique intéres­sante à plusieurs niveaux. Le titre mon­di­al 2007 de pilote se jouera aux couteaux et l’is­sue sera bien ser­rée. Qui l’eut cru après 15 ans de dom­i­na­tion “Shu­miesque” ? La For­mule 1 abor­de cette sai­son un nou­veau cycle et nous pou­vons raisonnable­ment compter sur qua­tre pilotes et deux écuries pour se dis­put­er à grands coups de mil­lièmes les deux titres.

Hormis qu’une For­mule 1 peut aus­si rouler vite dans le désert qu’a-t-on pu remarquer ?

Pre­mière­ment, la con­fir­ma­tion de l’as­cen­dant tech­nique de Fer­rari. Le Brésilien Felipe Mas­sa, qui avait plutôt foiré ses deux pre­mières appari­tions cette sai­son, s’est mon­tré plus que com­bat­tif et effi­cace en rem­por­tant le troisième Grand Prix de sa car­rière. De son côté et tout aus­si rapi­de, Kimi Räikkö­nen a remis les pen­d­ules du classe­ment général à l’heure en ter­mi­nant troisième.

Deux­ième­ment, chez McLaren on suit le rythme et de belle manière ! Ces mono­places inex­is­tantes en 2006 tien­nent cette année la dragée haute aux voitures rouges en les pous­sant dans leur derniers retranche­ments. Lewis Hamil­ton, le-petit-jeune-qui-a-grave-la-dalle a joué crâne­ment sa chance faisant fi de tout ces vieux routards qui l’accompagnaient.

Troisième­ment, l’a­gréable sur­prise bavaroise ! L’équipe arbi­tre de ce duel ita­lo-bri­tan­nique sera BMW (en atten­dant des nou­velles des Renault portées dis­parues). Nick Heit­feld a réal­isé une course par­faite, dis­crète mais régulière du début à la fin en suiv­ant la cadence effrénée des ténors. Cerise sur le bateau, une qua­trième place arrachée sur la piste à Fer­nan­do Alon­so qui était un peu moins per­for­mant ce week­end. Ah ces pilotes alle­mands ! Tou­jours dans les bons coups !
Con­tin­uer la lec­ture de « 22 ! La relève se précise ! »

L’heure de la relève a sonné !

C’est par­ti ! L’édi­tion 2007 du cham­pi­onnat de For­mule 1 va débuter ce dimanche à Melbourne !

Con­tin­uer la lec­ture de « L’heure de la relève a sonné ! »

La trilogie du lundi, épisode 1 : L’attaque des clowns

Alon­so ne fera pas chez Mc Laren ce que Schu­mach­er a fait chez Fer­rari… Le mimétisme s’ar­rêtera là !

Les deux titres de suite très jeune et le change­ment d’équipe sur­prise peu­vent nous y faire penser, mais c’est tout ! Fer­nan­do a démon­tré à maintes repris­es qu’il n’avait ni le tal­ent de mise au point, ni la maitrise de l’Alle­mand. Il y a jusque-là une cer­taine simil­i­tude dans leurs deux par­cours, ce qui est peut-être un peu mon­té à la tête de l’Es­pag­nol. Bien relayé par un gros battage médi­a­tique. Il se la racon­te beau­coup plus, voire trop, cet homme n’a aucune humilité…

Quelque chose ne va pas ? Ce n’est jamais lui, c’est l’équipe…

Atten­tion, je ne dis pas non plus que c’est une brèle ! Mais il y a un tas de meilleurs pilotes que lui qui n’ont pas eu la chance de tomber dans la bonne voiture au bon moment… Mas­sa est bien meilleur que lui, Raikon­nen et Bour­dais égale­ment, mais aus­si But­ton et Kubi­ca… Désor­mais c’est bien de ça qu’il s’ag­it ! La bonne voiture, les bons pneus au bon moment, et le pilote au sec­ond plan !

Il y a tout un tas de cham­pi­ons du monde “par accident” !

Alonso - GP Brésil (231006)

- Oh là t’es dur !

- Ben non, des z’exemples ?

- Oui­i­i­ii !

- Bon, d’ac­cord. En vrac et sans compter le 1er titre d’Alon­so : Les deux titres d’Hakki­nen (même si c’est un peu sévère), J. Vil­leneuve, D. Hill, N. Mansell, K. Ros­berg, A. Jones, J. Scheck­ter, etc., mais je n’é­tais pas né !

- Ah, quand même ?!

- Oui, quand même !

N’ou­blions pas les cir­con­stances du pre­mier titre du petit Ibère bleu et jaune… Fin 2004 on observe tous la même chose : chez Miche­lin on est plus endurant que le pneu japon­ais… La dou­blette Eccle­stone-Mosley se dit : “ils ne vont quand même pas domin­er 20 ans ces Ital­iens ! Plus per­son­ne ne regarde, et donc on perd de l’ar­gent en droit télé. Trou­vons une parade ! ” Il fal­lait que la FIA trou­ve un truc pour arrêter ça…

Donc 2005 : la règle qui tue… on ne change pas les pneus pen­dant la course !

Évidem­ment, Fer­rari qui gagne depuis 1999, ça va les ralen­tir ! Surtout qu’en 2004, ils avaient inven­té le qua­trième arrêt au stand (GP France), his­toire de prou­ver que tac­tique­ment, c’é­taient eux les Boss ! Effet immé­di­at… Alon­so, qui pas­sait par là avec des Miche­lin juste­ment, rafle un titre facile. Fer­rari est la seule écurie de pointe avec des pneus japon­ais ! Comme les pneus Miche­lin étaient bons dans la durée, il était plus facile de s’adapter pour eux à la nou­velle règle, que pour Bridgestone…