Alonso ne fera pas chez Mc Laren ce que Schumacher a fait chez Ferrari… Le mimétisme s’arrêtera là !
Les deux titres de suite très jeune et le changement d’équipe surprise peuvent nous y faire penser, mais c’est tout ! Fernando a démontré à maintes reprises qu’il n’avait ni le talent de mise au point, ni la maitrise de l’Allemand. Il y a jusque-là une certaine similitude dans leurs deux parcours, ce qui est peut-être un peu monté à la tête de l’Espagnol. Bien relayé par un gros battage médiatique. Il se la raconte beaucoup plus, voire trop, cet homme n’a aucune humilité…
Quelque chose ne va pas ? Ce n’est jamais lui, c’est l’équipe…
Attention, je ne dis pas non plus que c’est une brèle ! Mais il y a un tas de meilleurs pilotes que lui qui n’ont pas eu la chance de tomber dans la bonne voiture au bon moment… Massa est bien meilleur que lui, Raikonnen et Bourdais également, mais aussi Button et Kubica… Désormais c’est bien de ça qu’il s’agit ! La bonne voiture, les bons pneus au bon moment, et le pilote au second plan !
Il y a tout un tas de champions du monde “par accident” !
- Oh là t’es dur !
- Ben non, des z’exemples ?
- Ouiiiii !
- Bon, d’accord. En vrac et sans compter le 1er titre d’Alonso : Les deux titres d’Hakkinen (même si c’est un peu sévère), J. Villeneuve, D. Hill, N. Mansell, K. Rosberg, A. Jones, J. Scheckter, etc., mais je n’étais pas né !
- Ah, quand même ?!
- Oui, quand même !
N’oublions pas les circonstances du premier titre du petit Ibère bleu et jaune… Fin 2004 on observe tous la même chose : chez Michelin on est plus endurant que le pneu japonais… La doublette Ecclestone-Mosley se dit : “ils ne vont quand même pas dominer 20 ans ces Italiens ! Plus personne ne regarde, et donc on perd de l’argent en droit télé. Trouvons une parade ! ” Il fallait que la FIA trouve un truc pour arrêter ça…
Donc 2005 : la règle qui tue… on ne change pas les pneus pendant la course !
Évidemment, Ferrari qui gagne depuis 1999, ça va les ralentir ! Surtout qu’en 2004, ils avaient inventé le quatrième arrêt au stand (GP France), histoire de prouver que tactiquement, c’étaient eux les Boss ! Effet immédiat… Alonso, qui passait par là avec des Michelin justement, rafle un titre facile. Ferrari est la seule écurie de pointe avec des pneus japonais ! Comme les pneus Michelin étaient bons dans la durée, il était plus facile de s’adapter pour eux à la nouvelle règle, que pour Bridgestone…