Qui est Lafontanelle ?

Les Raisons de l’Ire « Les Fab­u­la­tions de Lafontanelle »

Salut et bien­v­enue à toi, cher insecte ! Je man­querais à la politesse la plus élé­men­taire si je ne te souhaitais un agréable séjour dans ma galerie virtuelle. En préam­bule, je tiens tout de même à te prévenir car je ne vois que trois solu­tions à ton arrivée impro­visée sur mon ter­rain de jeux.

Qui est Lafontanelle ?
Qui est Lafontanelle ?
  1. Tu as cliqué sur l’im­age d’un Hylotru­pes baju­lus, plus com­muné­ment appelé Capri­corne des maisons, en pen­sant trou­ver la solu­tion à l’in­va­sion de coléop­tères qui pour­ris­sent la char­p­ente de ta toi­ture et vivent à demeure dans ta bib­lio­thèque… Désolé, mais là vrai­ment, je ne peux rien pour toi !
  2. Tu as tapé volon­taire­ment l’adresse de ce site et plus encore, prévoy­ant face à la mon­tée d’Alzheimer, tu l’as déjà enreg­istrée dans tes favoris. Je ne par­le pas de l’in­con­scient mal­heureux, ni même du mal­heureux incon­scient qui en a fait sa page d’ac­cueil… Ne cherche plus d’ex­cus­es pour repar­tir et sois raisonnable : con­sid­ère ton cas comme défini­tive­ment perdu !
  3. Tu viens mal­heureuse­ment d’at­ter­rir sur cette page par le plus pur des hasards et te deman­des donc vrai­ment ce que tu fais là… Dans ce cas, il est de mon devoir de t’aver­tir que les requêtes mal for­mulées dans les moteurs de recherche peu­vent par­fois con­duire au pire. Il te reste peut-être une chance de ne pas être col­lé aux ptères !
Hylotrupes bajulus, de face les soirs de pleine lune
Hylotru­pes baju­lus, de face les soirs de pleine lune

Passées ces pré­cau­tions d’usage, venons-en main­tenant au mode d’emploi. Nous sommes tous un peu schiz­o­phrènes et se pren­dre pour un coléop­tère est finale­ment un moin­dre mal. Acces­soire­ment cet espace me sert aus­si de plate­forme d’aut­o­for­ma­tion. En con­séquence, TU NE PEUX PAS repar­tir sans laiss­er ton com­men­taire, vot­er pour un arti­cle, spam­mer ma mes­sagerie pour un bug imag­i­naire ou cracher sur l’écran, bref, t’exprimer. 

Qui est Lafontanelle ?

De cœur parisien lit­téraire
D’adop­tion eurélien vert
Dans la blo­gosphère
Dépose quelques vers

Lafontanelle

Bien­v­enue sur les Fab­u­la­tions de Lafontanelle et dans le club très fer­mé de la secte des insectes. Bonne lec­ture et au plaisir de te lire.


Pitié, gardez Alain Rémond !

Enfin non, je veux dire, ren­dez-nous Alain Rémond, lais­sez-le-nous, lais­sez-nous le garder, gardez-le, quoi !

Con­tin­uer la lec­ture de « Pitié, gardez Alain Rémond ! »

De l’art en bar et une Rolls pour les pauvres !

Oui ! Même les pau­vres ont droit au luxe, au nom de la devise inscrite au fron­ton de nos mon­u­ments : Lib­erté, Égal­ité, Fraternité !

Vic­tor savait déjà qu’au point de vue poli­tique, il n’y a qu’un seul principe, la sou­veraineté de l’homme sur lui-même. cette sou­veraineté de moi sur moi s’ap­pelle Lib­erté. (1)

Alors amis érémistes, amis chômeurs, soyez libres de vouloir le luxe, osez le stupre et la lux­u­re ! Vous Les Mis­érables, n’ab­hor­rez pas l’ar­gent, ne méprisez pas les rich­es, lisez Hugo : Ce ne serait pas une haine intel­li­gente que la haine du luxe. Cette haine impli­querait la haine des arts. (1)

Art en Bar

Tiens, en par­lant d’art, j’en ai en bar ! Qui a dit que le pau­vre était tou­jours grincheux ? Le “cas­sosse” aus­si peut être esthète ! Et oubli­er un peu sa mis­ère sociale et le Ségo-Sarko Show, le temps d’une expo­si­tion… Pen­dant ce temps au château de la Politic Acad­e­my, le petit Nico­las, qui a sûre­ment enten­du par­ler du grand Vic­tor et se voit bien bal­ay­er Jacques et Dominique, se dit peut-être pour se con­sol­er et patien­ter, qu’il est quelque­fois plus dif­fi­cile d’être le sec­ond que le pre­mier. Il faut moins de génie, mais plus de courage. (2) Tan­dis que la belle Ségolène, qui elle aus­si con­nait le poète, encour­age les enseignants à faire réelle­ment leurs 35 heures au ser­vice de leurs élèves car l’édu­ca­tion, c’est la famille qui la donne, l’in­struc­tion, c’est l’É­tat qui la doit. (3)

Ah ! j’en­tends déjà les cris d’or­fraie des volatiles de tous bor­ds se lamenter de la pau­vreté de mes cri­tiques, de mon oppo­si­tion stérile et de ma fâcheuse ten­dance à nier qu’à droite, on eût quelque­fois de bonnes idées, tant qu’à gauche on eût par­fois un peu d’in­tel­li­gence… Mais moi aus­si, j’ai lu Hugo, et donc je sais que les néga­teurs ne sont pas des cri­tiques. Une haine n’est pas une intel­li­gence. Injuri­er n’est pas dis­cuter. (4) Ah s’ils avaient lu, ils sauraient ! Injuri­er n’est pas nuire. Voilà ce que les enne­mis ignorent. Ils ne peu­vent pas ne point insul­ter, et c’est là leur util­ité. (2)

Puisqu’on par­le politesse, rap­pelons-nous que des Jean-Pierre et un Xavier, à Chartres et à Lucé, pour n’avoir pas assez goûté William Shake­speare et pour ne pas con­naître l’homme qui rit, courent après la recon­nais­sance et le suc­cès, avec arro­gance… Soit dit en pas­sant, c’est une chose assez hideuse que le suc­cès. Sa fausse ressem­blance avec le mérite trompe les hommes. (1) Ils veu­lent tous en être, du Mou­ve­ment Pop­u­laire ! Mais quoi ? La pop­u­lar­ité ? C’est la gloire en gros sous. (5)

Dans mon cos­tume de comique, je m’en vais donc qué­man­der aux bour­geois les clés de la Rolls, pour l’ex­po de same­di en huit… Je n’ose espér­er qu’elle ait trop de suc­cès, j’au­rais l’air d’un sot… Et comme dis­ait Vic­tor, un sot est un imbé­cile dont on voit l’orgueil à tra­vers les trous de son intel­li­gence… (6)


(1) Vic­tor Hugo, Les Mis­érables
(2) Vic­tor Hugo, L’Homme qui rit
(3) Vic­tor Hugo, Actes et Paroles
(4) Vic­tor Hugo, William Shake­speare
(5) Vic­tor Hugo, Ruy Blas
(6) Vic­tor Hugo, Faits et croyances